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01-batterie_graf_spee
02-mur_atlantique
03-garnison_graf_spee
04-mobilisation_defaite
05-occupation
06-rationnement
08-resistance
09-services_speciaux
10-combats_liberation
11-souvenirs_enfants

La collaboration (1940-1944)


Nationalistes bretons et collaboration


Avant l’entrée en guerre déjà, certaines composantes radicales et xénophobes du mouvement culturel breton se rapprochent de l’Allemagne nazie… Après l’invasion, les responsables nazis constatent avec déception le peu de base populaire de cette mouvance, mais encouragent tout de même cette minorité afin de mieux diviser le territoire, et conserver des relais d’action et de renseignement locaux.

Partageant les mêmes idéaux xénophobes, l’occupant donne toute latitude à cette frange d’autonomistes pour publier des journaux de propagande comme « La Bretagne » ou « L’Heure Bretonne ». Ses miliciens, serviteurs zélés de la Gestapo, infiltrent d’autant mieux la population qu’ils parlent breton, et s’illustrent en 1944 dans la traque des opposants et des résistants par un comportement sanguinaire et les tortures qu’ils infligent.


Les 16.000 lois de Vichy


Le gouvernement de Vichy est bon élève de l’Allemagne et lui emboîte le pas sur le contrôle des populations. Pour leur bien ! Mise en place de la carte d’identité nationale, du carnet et de la vaccination obligatoire, de la médecine du travail et scolaire, du certificat prénuptial. Création de l’ordre des médecins, des architectes, des experts comptables… Pour en faire partie, on prête serment de n’être pas Juif.

Mais Vichy c’est aussi le code de la route, le redécoupage des régions, les meilleurs ouvriers de France, les villages vacances, les tickets repas ou tickets restaurant, la politique de natalité, etc…