Accueil
00-Sommaire
02-Techniques_01
03-Techniques_02
04-Techniques_03
05-Techniques_04
06-Techniques_05
07-Blockhaus_interne
08-Cloches_GFMJM
09-Blocs_combat
10-PC_Tir
11-Armement
12-Cuisine
13-Infirmerie
14-Chambres_troupes
15-Chambres_cadres
16-Magasins
17-Sanitaires
18-Exposition
19-Extérieur

La ventilation et la pressurisation


L’expérience de 1914 va se révéler primordiale lors de la réalisation de la ligne Maginot : la crainte des gaz amènera à adopter un système de ventilation et de pressurisation.

En fait, les risques étaient de trois sortes :

- oxyde de carbone dégagé par la combustion de la poudre des munitions,

- gaz de combat envoyé par l’ennemi,

- viciation naturelle de l’air provoquée par la vie des personnels.

Il fallait donc :

- amener de l’air frais,

- extraire l’air vicié,

- traiter l’air admis en cas d’attaque chimique.

Aussi dut-on adopter le système suivant :

a) en période normale :

- l’air neuf était distribué par un système de gaines, repéré par une flèche blanche,

- la ventilation se faisant lorsque la température extérieure était proche de celle de l’ouvrage afin d’éviter la condensation,

- l’air vicié était évacué par un système d’aération repéré en jaune.

b) en période de combat :

- la vanne d’entrée était fermée et on passait en régime de surpression, air gazé (protection Z). L’air extérieur passait sur des filtres, le système d’évacuation d’air vicié était stoppé,

- les blocs de combat possèdaient leur propre système de filtration et de pressurisation mais en cas de panne, ils se pressurisaient directement par la galerie centrale.

Les sas de pressurisation : l’ensemble de l’ouvrage était pressurisé pour éviter l’entrée des gaz de combat, ainsi que pour refouler les produits de combustion de la poudre de munitions. Le sas d'entrée était fermé dès le début des combats pour la surpression de l’ouvrage, seuls les électromécaniciens et le médecin avaient le droit de circuler librement. Un garde, pour lequel avait été prévu un strapontin, assurait les manœuvres nécessaires et la discipline. Le symbole peint (rond vert sur fond blanc) indiquait le rôle du sas « prévention gaz de combat ».

L’appareillage constituant ce dispositif était regroupé dans une salle de traitement d’air et de ventilation. Mais afin de ne pas grossir à l’extrême ce système, chaque bloc disposait de son propre appareillage. Ici un seul ensemble pour les blocs 2 et 3. Cependant, en cas de panne, le bloc pouvait se pressuriser sur le système général.

Le fort Saint-Gobain

Accueil     Plan     Ventilation     Usine     Atelier     Centre transmissions     Locaux munitions     Alimentation en eau     Blockhaus de défense interne     Cloches GFM & JM

Blocs de combat     PC de tir     Armement     Cuisine     Infirmerie     Chambres troupe     Chambres cadres     Magasins     Sanitaires     Exposition     Extérieurs du fort