L'atelier électromécanique
Pour être opérationnel en cas de siège, l’ouvrage devait être capable d’entretenir ses matériels, voire de les réparer en cas de coup au but de l’ennemi. Il était donc doté d’un atelier très complet, équipé d’un tour, d’une perceuse à colonne, d'un établi, etc. Cet équipement était servi par des personnes qualifiées, mécaniciens, armuriers, disposant d’un stock d’ébauches et de matériels bruts.
L’alimentation des groupes électrogènes nécessitait de posséder une réserve à carburant (fioul). Celle-ci était répartie en 3 cuves de 6000 litres chacune, auxquelles s’ajoutait une cuve à huile. Elle constituait une quantité suffisante pour assurer une autonomie de plusieurs semaines en cas d’isolement du fait des combats. Le local était séparé du reste de l’usine par une porte coupe-feu qui se fermait automatiquement en cas d’élévation de la température.
Le fort Saint-Gobain